lundi 13 juin 2011

Vers déterrés - Le Temps d'un Voyage pour de(ux) main(s)...

[4 quatrains de tétrakaidécasyllabes...]


Il y a Temps de Voyages entrepris à tout vent,
De ceux que l'on s'invente au sortir d'une entrevue saine,
De ceux que l'on reçoit sans s'en être donné la peine,
Et flamboyant à tout prix, de la flamme qui s'éprend

Au moindre bris de bise ébranlant sa douce élégance,
Qui sublime de pureté cet éther si maussade,
En cet air si amer, si âpre, cette ambiance fade,
Que tes senteurs d'orées et que tes vallées d'abondance,

Et que tous tes oeillets, tout parfum de ta peau dorée,
Se mêlent, s'unissent, embaument, dévoilent l’Été
De ta douce chaleur que je sens de tes mains posées
Sur les miennes fébriles, prêtes à te dévoiler.

[J.ChAbAdA ; 25/04/1999]

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce texte magnifique bénéficie d' une versification généreuse comme tes sentiments et riche comme tes voyages!

Julien ChAbAdA a dit…

Merci Orfee.
Sache que dans l'ambiance de l'époque du poème, j'étais franchement isolé et sédentaire et beaucoup dans l'imaginaire (j'ai énormément évolué positivement depuis)...
J'aime la poésie pour ce qu'elle m'autorise d'irréel, et pour ce qu'elle sublime du mal-être solide en beauté éphémère où les maux deviennent évanescents...

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